Affichage des articles dont le libellé est Constitution. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Constitution. Afficher tous les articles

mardi 22 mai 2012

Somalie : du drame humanitaire à la transition politique ?

Le conflit somalien se caractérise par de multiples formes de violence et touche une large frange d’acteurs militaires dont des groupes criminels, des djihadistes, des milices tribales, les formes armées des puissances régionales et des forces armées internationales. Les conséquences sur les populations civiles sont dramatiques. Tous les parties ont été accusé de crimes de guerre pendant le conflit, dont des attaques aveugle contre des civiles et le recrutement d’enfants soldats (ICI). Difficile de donner des chiffres mais le conflit aurait tué 391 000 personnes depuis 1991, on compterait près d'un million de réfugiés et 1,3 millions de déplacés.



Les réfugiés fuient en masse vers le Kenya vers le camp de Dabaab le plus grand camp de réfugiés au monde.




De processus de réconciliation en interventions militaires, la résolution du conflit somalien reste un échec. La Somalie vit aujourd’hui une période clé de son histoire contemporaine : la situation sur le terrain se trouve radicalement modifiée depuis le mois d’août 2011 (ICI) et politiquement la période de transition touche à sa fin. 


Nous remercions l'ami de Géopolitique de la Corne de l'Afrique pour la traduction qui suit !

A gauche  :
- la pancarte indique : transitoire (ICI)
- le président du parlement somalien tient dans ses mains  la constitution et dit : "Oh mon Dieu, fais que nous soyons sauvé au mois d'août"
- le president du TFG, Sharif Sheikh Ahmed, s'accroche à une chaise décorée du drapeau somalien symbolisant le pouvoir (il a annoncé vouloir se représenter ICI)
- Il marche sur un pont  formé de les chefs traditionnels (ICI les irrégularités dans la sélection des Elders)

A droite : 
-Meles Zenawi, le Premier ministre éthiopien dit :"Si ces deux gars gagnent au mois d'aout, la mer sera dans nos mains"
- le président Kenyan lui répond : "Ne crains-tu pas, plutôt qu'à cause d'eux, la population se soulève contre nous"
     

mercredi 25 août 2010

Burkina Faso : Compaore réréréréélu ?


Au pouvoir depuis 1987 à la mort de Thomas Sankara, Blaise Compaoré va se présenter à la présidentielle pour la quatrième fois le 21 novembre prochain. Il a été élu pour la première fois en 1991 et réélu pour un septennat en 1998, puis pour un quinquennat en 2005.

« J’accepte de relever le défi que vous m’avez chargé de relever, c’est pourquoi j’accepte de solliciter les suffrages du peuple burkinabè », a-t-il déclaré au COngrès de son parti réunis au Palais omnisport de Ouagadougou samedi dernier.

La Constitution devra être révisée (arti.37)afin de supprimer la limitation des mandats présidentiels.

mardi 11 mai 2010

Révision de la Constitution djiboutienne

A Djibouti, la Constitution du 15 septembre 1992 a été révisée pour la troisième fois le 19 avril.

Après son adoption par la seule Assemblée Nationale, par un vote unanime de 59 des 65 députés, la LOI CONSTITUTIONNELLE N°92/AN/10/6ème L a été promulguée, le 21 avril 2010, par Ismaïl Omar Guelleh.

Cette troisième révision n’est pas anodine. Elle inscrit quelques progrès – par exemple, l’abolition de la peine de mort et l’institution d’un médiateur -, mais elle lève également le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiels, pour permettre au Chef de l’Etat en exercice de briguer un troisième mandat en 2011.
La révision constitutionnelle fixe également un âge limite de 75 ans pour les candidats à la présidence et réduit le mandat présidentiel de six à cinq ans.

En outre, l'article 1er de la Constitution stipule désormais que "l'Islam est la religion de l'Etat" -une disposition qui figurait auparavant dans le préambule de la Constitution- un Sénat est institué, et le cumul de la fonction de député avec un poste ministériel interdit.

L'opposition, qui avait boycotté le dernier scrutin législatif en 2008 et n'est pas représentée à l'Assemblée, a condamné cette réforme.

Ancienne colonie française, Djibouti est majoritairement peuplé d'Afar et d'Issas. Les pouvoirs sont répartis entre ces groupes par la Constitution.  Lors de l'élection présidentielle d'avril 2005, Ismael Omar Guelleh était seul candidat à la succession et avait été réélu, l'opposition ayant appelé au boycott.

mardi 5 janvier 2010

Blog à découvrir



Je viens de découvrir un blog très intéressant animé par Stéphane Bolle, maître de conférence en Droit public : « La Constitution en Afrique ». Il ambitionne de porter « un regard différent sur l'actualité constitutionnelle foisonnante des pays africains. Il ne s'agit pas de singer les gazettes ou les libelles, de s'abîmer dans une lecture partisane des constitutions, des révisions, des pratiques et des jurisprudences. Sans angélisme ni scepticisme, il urge d'analyser, en constitutionnaliste, une actualité constitutionnelle largement méconnue et passablement déformée. » On peut simplement regretter que le blog ne se consacre qu’au pays francophones