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lundi 17 juin 2013

Les relations Afrique - Chine

Jusqu’au 4 juillet, vous pouvez accéder gratuitement aux articles du dernier numéro de la revue African Studies Review, consacrés aux relations entre la Chine et l’Afrique. Précipitez-vous pour télécharger ces articles ICI !



Sommaire :

-Introduction, Jamie Monson and Stephanie Rupp
-Remembering Work on the Tazara Railway in Africa and China, 1965-2011: When "New Men" Grow Old, Jamie Monson
-Chinese Devils, the Global Market, and the Declining Power of Togo's Nana-Benzes, Nina Sylvanus
-African Pentecostal Migrants in China: Marginalization and the Alternative Geography of a Mission Theology, Heidi Østbø Haugen
-Ghana, China, and the Politics of Energy, Stephanie Rupp
-Perceptions of Chinese in Southern Africa: Constructions of the "Other" and the Role of Memory, Yoon Jung Park

-China and Africa Rebooted: Globalization(s), Simplification(s), and Cross-Cutting Dynamics in "South-South" Relations, Julia C. Strauss

vendredi 20 avril 2012

L'Afrique en blog

On notera que la diplomatie anglo-saxonne est plus "connectée" qu'en France et on regrettera qu'il y ait si peu de blogueurs français traitant du continent alors qu'un véritable réseau de blogueurs africanistes existe en anglais. Question de mentalité ? Merci de me communiquer le nom de vos blogs pour y remédier !



- Le blog de l'ambassadeur David H. Shinn ICI On appréciera notamment les références bibliographiques de cet ancien ambassadeur au Burkina Faso (1987-90) et en Ethiopie (1996-99). Zones et domaines d'études : Corne de l'Afrique et relations Chine/Afrique

- Le blog d'un autre ambassadeur  celui de Nicholas Kay, l'ambassadeur Britannique au Soudan ICI
- Africa in transition ICI le blog de John Campbell du Council on Foreign Relations
- Afrontline The Voice of Africa ICI
- Africa News Blog ICI (Reuters)
- Sikwanele/ This is Zimbabwe ICI
- My heart's in Accra ICI  
Kenyan Pundit ICI

mercredi 25 novembre 2009

Le sommet du Commonwealth



Le 27 et 28 novembre le sommet du Commonwealth se tiendra à Trinité et Tobago.
Le Commonwealth of Nations, créé après la Première Guerre mondiale, associe des États de l’ancien Empire britannique. Le souverain du Royaume-Uni dirige le Commonwealth à titre symbolique. Les pays membres sont unis par des intérêts communs, mais restent souverains. Ils ne sont liés par aucun traité. Ils peuvent rester neutres en cas de conflit impliquant l’un d’entre eux. Le Commonwealth promeut des valeurs communes : égalité, non-discrimination, démocratie et primauté du droit. Le JDD annonçait, la semaine dernière, la sortie d’un rapport présenté lundi dernier aux dirigeants politiques du Commonwealth. Selon cette étude, réalisée par le club de réflexion politique du Commonwealth, l'organisation doit défendre plus activement la démocratie et se montrer plus dur envers les régimes autocratiques. Nombre de gouvernements du Commonwealth "n'encouragent pas, ou n'approuvent même pas une concurrence politique ouverte" et utilisent l'appareil d'État pour réprimer la dissidence.
Rappelons que 18 pays africains sont membres de cette association libre de 53 Etats indépendants souverains.

Le Cameroun le Mozambique et la Namibie n’avaient jamais connu la domination britannique. Par ailleurs, le Soudan, la Somalie (britannique) et le Sud Cameroun n’ont pas rejoint l’association. Les membres africains :
Afrique du Sud depuis 1998 (suspendu durant l'apartheid de 1961 à 1994, Voir ICI l’excellente vidéo de l’INA « L'Afrique du Sud quitte le Commonwealth » dans Les Actualités Françaises –le 22 mars 1961 - 02min00s)
Botswana 1966
Cameroun 1995
Gambie 1965
Ghana 1957
Kenya 1963
Lesotho 1966
Maurice 1968
Mozambique 1995
Namibie 1990
Nigéria 1960 (suspendu de 1995 à 1999)
Ouganda 1962
Seychelles 1976
Sierra Leone
Swaziland 1968
Tanzanie 1961
Zambie 1961
Le Zimbabwe, suspendu du Commonwealth depuis les présidentielles truquées de mars 2002, a quitté en 2003 le Commonwealth à la demande de son président Robert Mugabe.

L’émission de Thierry Garcin jeudi traitera du Commonwealth. A quoi sert l’organisation qui tient son sommet cette semaine? Vous pouvez écouter ou voir la bibliographie proposer l’émission ICI

lundi 23 novembre 2009

Les enjeux internationaux demain : le Ghana


Demain dans les enjeux internationaux sur France Culture Thierry Garcin recevra Comi M Toulabor pour une émission : Regard sur une réussite africaine. Directeur de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques. Ancien boursier de la Fondation Alexander von Humboldt et ancien rédacteur en chef de la revue Politique africaine. Ses thèmes de recherche ont porté sur les cultures politiques populaires, les relations entre mouvements religieux et politique en Afrique de l’ouest en général, au Ghana et au Togo en particulier. Il a élargi ces thèmes aux problématiques d’institution et d’institutionnalisation. Ancien responsable de la collection Etudes et recherches du CEAN, il est actuellement rédacteur en chef de la collection L’Afrique politique.

vendredi 9 octobre 2009

Info en vrac : dernière minute


Crainte de catastrophe écologique au Cameroun après l'incendie d'un pétrolier ghanéen
L’incendie d’un pétrolier ghanéen survenu mercredi dans l'Océan Atlantique dans le Sud-ouest du Cameroun, transportant quatorze mille tonnes de carburant, pourrait entraîner une catastrophe écologique dans les eaux territoriales camerounaises, craignent des ONG de défense de l'environnement.
Deux jours après l’incident intervenu au lieu dit Debunsha (Sud-ouest), localité située à une soixantaine de kilomètres du port de Douala, on craint sérieusement des conséquences écologiques.
« Nous sommes inquiets des conséquences que pourrait causer cet incendie avec le déversement de quatorze mille tonnes de carburant dans l’eau », a indiqué l’Organisation pour la protection de l’environnement (OPE).
« Lorsqu’on voit les conséquences que ce type d’incident a provoqué ailleurs, y compris dans les pays développés qui disposent des moyens appropriés, on peut nourrir quelques inquiétudes ».
Les risques écologiques concernent aussi bien la flore que la faune dans cette partie de l’Océan Atlantique prisées par les pêcheurs située non loin de la zone de Bakassi riche en ressources halieutiques.
D’après cette association, jusqu’à ce vendredi, l’incendie n’était toujours pas éteint et tout porte à croire que le bateau finira par se consumer totalement avant de sombrer dans la mer.
Le brigade de gendarmerie de Idenau (Sud-ouest) qui conduit les enquêtes a révélé que le pétrolier ghanéen provenait du Nigeria.
Source : APA

mercredi 30 septembre 2009

Le rapport 2009 de Transparency International est arrivé

Comme chaque année l’organisation Transparency International nous propose son rapport sur la corruption dans le monde. Cette année le secteur privé est « à l’honneur » si on peut dire. On y apprend que les pots-de-vin versés à des politiciens corrompus et à des fonctionnaires d’État ont atteint jusqu’à 40 milliards de dollars par an. La corruption augmenterait les coûts des projets d’au moins 10 %.
Un chapitre est consacré à « la corruption et le secteur informel en Afrique subsaharienne » (p.308). En 2005, l’économie souterraine dépasse 40 pour cent des PIB officiels (50 % au Nigeria et en Tanzanie). Gavin Hayman, directeur de campagnes chez Global Witness, analyse la situation comme suit : « En 2006, les exportations de pétrole et de minéraux de l’Afrique ont atteint environ 249 milliards de dollars, soit près de huit fois la valeur des produits agricoles exportés (32 milliards de dollars) et près de six fois la valeur de l’aide internationale (43 milliards de dollars) [….] S’il était employé à bon escient, cet argent pourrait fournir l’une des meilleures occasions en une génération de sortir de leur pauvreté bon nombre des citoyens les plus démunis et les plus déshérités de la planète. L’histoire prouve, toutefois, étrangement, que les pays qui dépendent des revenus de l’exploitation pétrolière et minière tendent, à de rares exceptions près, à être pauvres, mal gérés et enclins à une instabilité violente : la « malédiction des ressources » est désormais un phénomène amplement étudié. »
Le document propose également des rapports par pays. Les cas du Burundi, du Cameroun, de l’Éthiopie, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, du Rwanda et du Zimbabwe sont abordés. Ci-dessous le classement des 5 premiers pays, celui de la France et celui des pays d’Afrique sub-saharienne.

Indice de perception de la corruption 2008 (tel que le ressentent les milieux d’affaires et les analystes nationaux) :
1 Danemark
2 Nouvelle-Zélande
3 Suède
4 Singapour
5 Finlande
24 France
36 Botswana
41 Maurice
47 Cap-Vert
54 Afrique du Sud
56 Seychelles
61 Namibie
69 Ghana
78 Swaziland
81 Burkina Faso (1er pays francophone)
87 Madagascar
90 Sénégal
94 Lesotho
96 Bénin
97 Gabon
101 Mali
103 Djibouti
107 Rwanda
108 Tanzanie
116 Malawi
118 Mauritanie
119 Niger
120 Zambie
122 Nigeria
123 São Tomé-et-Principe
124 Togo
126 Érythrée
127 Éthiopie
132 Mozambique
135 Ouganda
134 Comores
138 Libéria
141 Cameroun
148 Kenya
152 République centrafricaine
153 Côte d’Ivoire
158 Angola
160 Burundi
161 Congo, République du
162 Gambie
163 Guinée-Bissau
164 Sierra Leone
170 Zimbabwe
171 Congo, République démocratique du
172 Guinée équatoriale
173 Tchad
174 Guinée
175 Soudan
180/180 Somalie
Et le rapport de préciser : « La pauvreté ne doit toutefois pas nécessairement enfermer un pays dans une spirale descendante de mauvaise gouvernance et de privation économique. […] le Botswana, le Cap-Vert, […] continuent d’afficher des niveaux relativement faibles de corruption perçue malgré leurs revenus relativement bas. Certains de ces pays peuvent donc être source d’inspiration en faveur de réformes. Dans le même temps, plusieurs pays riches en ressources naturelles obtiennent des résultats particulièrement médiocres. Ceci illustre le phénomène bien connu de la malédiction des ressources. »