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lundi 17 juin 2013

Les relations Afrique - Chine

Jusqu’au 4 juillet, vous pouvez accéder gratuitement aux articles du dernier numéro de la revue African Studies Review, consacrés aux relations entre la Chine et l’Afrique. Précipitez-vous pour télécharger ces articles ICI !



Sommaire :

-Introduction, Jamie Monson and Stephanie Rupp
-Remembering Work on the Tazara Railway in Africa and China, 1965-2011: When "New Men" Grow Old, Jamie Monson
-Chinese Devils, the Global Market, and the Declining Power of Togo's Nana-Benzes, Nina Sylvanus
-African Pentecostal Migrants in China: Marginalization and the Alternative Geography of a Mission Theology, Heidi Østbø Haugen
-Ghana, China, and the Politics of Energy, Stephanie Rupp
-Perceptions of Chinese in Southern Africa: Constructions of the "Other" and the Role of Memory, Yoon Jung Park

-China and Africa Rebooted: Globalization(s), Simplification(s), and Cross-Cutting Dynamics in "South-South" Relations, Julia C. Strauss

lundi 25 juin 2012

Top twitter du continent (MAJ1)

L'allié Florent de Saint Victor vient d'avoir la remarquable idée de créer un "top twitter" francophone à la suite de la publication par Foreign Policy d'un "Top100 Twitterati". Le journal américain faisait la part belle aux comptes anglophones, qu'à cela ne tienne AGS propose sa version francophone.

Tous les alliés y ont travaillé (enfin presque mais nous ne balancerons pas :-) ! ) et le résultat est disponible ICI.



Je vous propose la liste de quelques twittos africains francophones ci-dessous, complétée de quelques noms.

@Altesse77 : républicain convaincu. Les dessous de la politique en Côte d’Ivoire, les relations régionales… et en ce moment beaucoup (beaucoup) de football.
@Babahmed1 : journaliste malien basé à Bamako et fin connaisseur de la région sécessionniste de l’Azawad. Dans l’œil du cyclone, il nous informe sur la situation troublée de ce pays sahélien.
@CasePalabres : le compte d’Oliver Herviaux, journaliste au Monde (à suivre entre autres sur son blog), qui traite du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest. 
@JuliRengeval Journaliste de RFI basée également en Afrique du Sud
@JusticeJFK : jeune cadre africain, surveille la démocratie à la loupe. Ouvert d’esprit et ouvert sur le monde – sans oublier : un passionné de football, lui aussi.
@leonard_vincent : journaliste et écrivain. Auteur de "Les Erythréens". Il commence tout juste à tweeter mais a tellement chose à nous apprendre sur l'Erythrée qu'il sera vite un must pour les passionnés de la région.
@martinvogl : journaliste freelance à Bamako, se déplaçant au Mali pour recueillir l’avis des populations. Jongle habilement entre l’anglais et le français.
@Seb_Hervieu : lui aussi journaliste, Sébastien Hervieu est basé en Afrique du Sud. Analyses et anecdotes régulières sur ce géant africain et son environnement régional.
@SoloNiare : Solo Niaré, journaliste et écrivain Guinéo-Malien installé en France. Twitte sur la démocratie, la gouvernance, l’éducation… Sans oublier, actuellement, l’Euro 2012.
@soniarolley : Sonia Rolley poursuit depuis peu ses analyses du continent africain sur Twitter. Journaliste de RFI. À suivre.
@wirriyamu2011 : l’actualité togolaise et plus globalement ouest africaine, sur un ton très très caustique…

Et bien sur ce blog : @MorningAfrika !!(qui passe plus de temps à twitter qu'à bloguer dernièrement !)

Sans grande surprise de nombreux twittos francophones sont originaires d'Afrique de l'Ouest. Cette liste est bien entendu non exhaustive alors commentez-la, complétez-la, etc.

samedi 9 janvier 2010

CAN 2010 : Foot, revendications indépendantistes et terrorisme…



Le car transportant les joueurs de l’équipe nationale de football des Eperviers du Togo a été attaqué à Cabinda vendredi alors qu'il franchissait la frontière entre le Congo-Brazzaville et ce territoire angolais, une bande de terre enclavée entre les deux Congo (Brazzaville et Kinshasa) et distant de 50 km du reste de l'Angola. Trois morts, deux joueurs et des dirigeants ont été blessés. L’attaque a été revendiquée par le tout nouveau mouvement de résistance du FLEC/PM (Forces de Libération de l’État du Cabinda/Position Militaire) Rodrigues Mingas, son secrétaire général s'est expliqué : "Nous regrettons que ce soit le bus du Togo qui a été pris pour cible. On n'a pas fait exprès de tirer sur un bus de joueurs. C'aurait tout aussi bien pu être le bus des Ivoiriens, le bus de n'importe qui... On est en guerre, tous les coups sont permis. L'Angola veut faire croire à une paix effective au Cabinda, mais la paix n'existe pas."
Dans son message de fin d'année, il l'annonçait déjà : "Les patriotes résistants du FLEC/PM, sont décidés à mener autrement la lutte réelle de libération de notre pays le Cabinda, dans ce challenge je peux vous dire que les choses sérieuses vont commencer (...) Veuillez recouvrir l’espoir, le changement arrive ! Oui, nous pouvons vous garantir que les choses vont bouger comme jamais et un vent nouveau va souffler sur la lutte de Libération Cabindaise dans les jours à venir pour le bien de notre peuple tout entier.".

Rappel historique : Cette zone tampon a longtemps été le témoin des rivalités européennes, du fait de sa position géographique, près de l’embouchure du fleuve Congo. Le royaume de Cabinda était sous le protectorat du royaume du Portugal à partir d’un traité signé le 1er février 1895 et cet acte constitue aujourd’hui le texte de référence des indépendantistes, puisqu’il établit juridiquement l’existence politique de Cabinda. Selon eux, la cessation du protectorat aurait dû s’accompagner d’un retour à l’indépendance de ce royaume Or en 1956, le Portugal a placé le Cabinda et l’Angola sous l’autorité d’un administrateur unique, sans modifier le traité, et en contradiction avec la constitution portugaise, qui distinguait ces deux territoires. En 1963, Henrique Tiago Nzita et Ranque Franck créent le FLEC (Front de libération de l’Etat de Cabinda) dont l’objectif est l’indépendance du Cabinda. Avant l’indépendance de l’Angola, le contrôle du Cabinda était vital pour permettre au MPLA (mouvement au pouvoir ayant lutté pour l’indépendance de l’Angola) d’acheter des armes avec la rente pétrolière (les gisements pétroliers d’Angola ne sont entrés en exploitation qu’à partir de 1980).
En 1975, quelques mois avant l’indépendance de l’Angola trois mouvements politico-militaires indépendantistes angolais et le Portugal ont proclamé le rattachement du Cabinda à l’Angola. En 2002, à la fin de la guerre civile angolaise, Cabinda n’est pas pacifiée. Pourtant depuis 2006, le gouvernement central assure que l'enclave l’est en raison de la signature d'un accord de paix avec Antonio Bento Bembe, un des dirigeants politiques du FLEC. Cette guerre larvée se poursuit et l’action des forces gouvernementales contre la population civile continue à ternir l’image de l’Angola à l’étranger. (voir le rapport de Human Rights Watch en juin dernier ICI)
(drapeau de Cabinda)

Mode d’action :
Au début des années 1990 les grandes puissances, attirées par la manne pétrolière se sont désintéressées des indépendantistes. En outre, en 1991 les soldats cubains ont quitté l’Angola, et les militaires sud-africains la Namibie. Les mouvements armés indépendantistes cabindais ont donc changé leur tactique pour obtenir des fonds et ont commencé à prendre des otages parmi les étrangers salariés des grandes entreprises. Cette tactique a partiellement fonctionné puisque des négociations se sont ouvertes avec le gouvernement angolais. Mais l’incapacité des indépendantistes (notamment) à unifier leurs stratégies a sonné le glas des négociations. Ainsi, l’accord de paix signé à la mi-2006 avec le Front de libération de l’enclave de Cabinda prévoyait notamment la nomination de nouveaux vice-ministres dans plusieurs zones mais il n’a pas tardé à être dénoncé par certains des leaders du Front, qui avaient été exclus des négociations.

La solution militaire reste l’hypothèse envisagée par le gouvernement angolais face à cette multitude de groupuscules. Au niveau international la division du camp indépendantiste a rendu le message cabindais inaudible. Ayant perdu leurs soutiens régionaux, les indépendantistes recherchent de nouveaux alliés.

Le chemin vers la paix ?
: Il n’y a aucune force de maintien de la paix actuellement, ni l’Union Africaine, ni les Casques bleus. Plusieurs médiations se sont succédées sans succès : Omar Bongo en 11997 et 1998 (président du Gabon) et Sassou Nguesso en 2006 (président du Congo Brazzaville).

L'occasion tendue par la CAN 2010 est unique : les médias internationaux et les observateurs pourront s’intéresser à la cause cabindaise.

L'occasion est donnée pour le FLEC de Nzita de revendiquer ouvertement l'indépendance du Cabinda. Mais à quel prix ? Le risque est grand pour le mouvement indépendantiste de discréditer sa cause en frappant au hasard par des actions terroristes.

Après les affrontements liés au match Egypte/Algérie, et cette attaque pour médiatiser une cause, le football apparaît comme un reflet actif du monde. Pour Pascal Boniface, penseur de la géopolitique du foot, il existe un parallèle entre football et mondialisation, parce que le football s’est étendu à l’échelle planétaire et le foot reflète les tensions géopolitiques :
- affrontements entre les supporters croates du Dynamo de Zagreb et les Serbes de l’Étoile rouge de Belgrade avant la désagrégation de la Yougoslavie,
-lors de la phase éliminatoire de la Coupe du monde 1958, les pays du groupe Afrique-Asie ont refusé de jouer contre Israël.
- en1966, quinze pays africains susceptibles de participer à la Coupe du monde en Angleterre décident de se retirer, en raison de la sous-représentation de leur continent.
- plus récemment, les tensions entre l’Algérie et l’Egypte qui reflèteraient selon Pascal Boniface deux visions du nationalisme arabe.

- la participation de la Corée du Nord à la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud permettrait à Pyongyang de redorer son image.
Donc, le football est devenu un instrument diplomatique. Il permet de promouvoir une image plus ou moins positive du pays, d’endiguer ou de prolonger des tensions régionales.

Site du FLEC : ICI
La vidéo de l'évènement sur France 24 (interview de joueur après l'attaque) : ICI
Le récit d'Adedayor le capitaine de l'équipe du Togo : ICI

Sources : Le Monde / « Les indépendantistes dans l’impasse au Cabinda » par la Commission des recours des réfugiés de la Cour National du droit d’asile /Cabinda Monde Info

mercredi 9 décembre 2009

Deux Bretons dans la tourmente : le Togo expulse un diplomate français



Les autorités togolaises ont décidé d'expulser le diplomate français Eric Bosc, premier secrétaire de l'ambassade de France à Lomé, qui était chargé du suivi de la politique intérieure du pays. La décision signée du ministre togolais des Affaires étrangères, Kofi Esaw, a été transmise le 4 décembre dernier à l’ambassadeur de France au Togo. Le diplomate français est accusé, selon la presse togolaise, d’entretenir des relations particulières avec le franco togolais Kofi Yamgnane, candidat à l’élection présidentielle de février 2010 au Togo.

Le Breton Eric Bosc serait donc trop proche de Kofi Yamgnane. Rapprochement induit déjà de part leurs origines. Le politicien togolais est un breton d’adoption. Il a passé une partie de son enfance et de sa carrière politique dans cette région. Ancien maire Saint-Coulitz (Finistère, proche de Chateaulin), il a été désigné Breton de l’année par Armor Magazine en 1990. Il avait fait sourire la France en se présentant comme un "Breton d'après la marée noire".Il était Secrétaire d'État chargé de l'intégration auprès du ministre des affaires sociales et de l'intégration de 1991 à 1993 et député socialiste du Finistère lors de la XIe législature de 1997 à 2002. Il est retourné vivre au Togo il y a un an. Il y est connu pour ses critiques virulentes du régime de Faure Gnassingbé (ci-dessous), au pouvoir depuis la mort de son père en 2005. En septembre, il s'est déclaré candidat à l'élection présidentielle dont les conditions sont déjà contestées (son site de campagne ICI). En effet, plusieurs partis d'opposition ont manifesté le 28 novembre pour réclamer la tenue d'un scrutin à deux tours.
Selon une source diplomatique à Lomé la France qui soutient son diplomate « dont le professionnalisme est reconnu », a pris une mesure réciproque et a demandé le départ d'un diplomate de l'ambassade du Togo à Paris. Les autorités françaises ont, par ailleurs, déploré cette décision du Togo « compte tenu des relations anciennes et étroites entre les deux pays », indique-t-on.
Source : APA / Le Figaro / SLG

samedi 21 novembre 2009

2010 : Des élections à gogo (2)


Mise à jour du billet précédent consacré aux élections.

BOTSWANA -Elections générales (présidentielles, législatives, municipales), le 16 octobre 2009. Ce modèle de démocratie et de développement économique équilibré en Afrique, sera-t-il un exemple de transition ?
Les élections de 2009 ont été les premières à se dérouler depuis l'arrivée au pouvoir du Président Seretse Khama Ian Khama, qui a succédé au Président Festus Mogae en avril 2008. Le Président Khama, ancien officier, jouirait d'un large soutien auprès du public en raison de la popularité de son père, Seretse Khama, premier Président du Botswana après l'indépendance. Le Président est élu par l'Assemblée nationale. Les élections de 2009 se sont déroulées sur fond de crise économique mondiale, crise qui a durement touché l'économie du Botswana, premier producteur mondial de diamants. En tout, 76,71 % des 723 000 électeurs inscrits de ce pays de 1,9 million d'habitants se sont rendus aux urnes. La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a estimé que les élections avaient été " crédibles, pacifiques, libres et régulières ". Le 20 octobre, le Président Khama a prêté serment pour un deuxième mandat.

BURKINA FASO – Elections présidentielles en 2010. L’opposition réussira t-elle à se réunir ?
BURUNDI – Elections générales au premier semestre 2010. Le pays tente depuis 2006 de sortir de 13 ans d'une guerre civile ayant fait au moins 300.000 morts. Le processus électoral n’est pas encore vraiment lancé.
CAP VERT : Législatives en janvier 2010.
CENTRAFRIQUE – Elections législatives et présidentielles en 2010. Le MAE rappelle que l’on doit rester: « sensible aux risques qu’une dérive incontrôlée de ce pays ferait courir à la région tout entière, déjà en proie à une forte instabilité ».
COMORES – Elections présidentielles en 2010
COTE D’IVOIRE – Elections présidentielles le 29 novembre 2009. Malgré les retards pris par la commission électorale dans l’organisation du scrutin et après de nombreux reports cette date sera-t-elle respectée ? Et bien non ! L’élection a été une nouvelle fois reportée à une date ultérieure non connue. Quatorze des 20 dossiers de candidature à l'élection ont été validés. Aucune nouvelle date n'a été annoncée pour l'heure. L'affichage de la liste électorale provisoire (prévu cette semaine) n'est toujours pas effectif.
ETHIOPIE - Les élections fédérales et régionales en mai et juin 2010. Les élections se dérouleront elles dans un climat aussi sanglant qu’en 2005 ou l’opposition est-elle bâillonnée ?
Fin octobre la principale coalition de l'opposition parlementaire en Ethiopie a accepté un "code de conduite" proposé par le gouvernement pour encadrer les élections générales de 2010. Les dirigeants politiques sont également tombés d'accord sur un projet de calendrier électoral fixant au 23 mai 2010 le prochain scrutin.
GUINEE – Élections présidentielles le 31 janvier 2010 et législatives en mars 2010. La junte du de Moussa Dadis Camara se maintiendra t-elle au pouvoir ? En tout cas il s'est dit prêt à organiser des élections auxquelles il pourrait ne pas participer en raison de l'opposition de la communauté internationale :"Je ne peux pas participer à une élection car la communauté internationale est contre ... Je suis prêt à tout moment pour cette élection s'ils (les acteurs politiques) le sont", a-t-il déclaré au quotidien privé Saturday Sun.



Guinée Equatoriale : Teordoro Obiang, à la tête du pays depuis trente ans a pris de court l’opposition en fixant les élections présidentielle au 29 novembre.
MADAGASCAR – Législatives en mars 2010 et présidentielles en octobre 2010. …peut être ! L’île retrouvera t-elle un climat de sérénité depuis la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina en décembre 2008 ? L’accord d'Addis-Abeba, signé le 7 novembre avec les trois ex-chefs d'Etat Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, a réduit sa marge de manoeuvre. Il est désormais flanqué de deux "coprésidents" censés contresigner ses décisions.
MAURICE –Elections législatives en 2010
MOZAMBIQUE – Elections législatives et présidentielles le 28 octobre 2009 quatrièmes depuis la fin de la guerre civile, en 1992. Le président sortant, Armando Guebuza (du Frelimo)était largement pressenti pour l’emporter ce qui a été le cas. En tout, 40,8 % des 9,8 millions d'électeurs inscrits ont voté, ce qui représente une amélioration par rapport à 2004, où ils n'avaient été que 36 % à voter.
Le Commonwealth et l'Union européenne (UE) ont observé les élections. Ils ont félicité le pays pour la bonne organisation du scrutin qui s'est déroulé dans le calme. Les observateurs de l'UE ont ajouté que la liberté d'expression avait été respectée durant la campagne. Ils ont néanmoins critiqué la complexité du cadre juridique régissant les élections, à l'origine du rejet de certaines listes présentées par les partis. Les observateurs du Commonwealth ont quant à eux reproché à la Commission nationale des élections son manque de transparence. Les résultats définitifs sont les suivants : 191 sièges pour le FRELIMO, contre 160 en 2004, 51 pour la RENAMO, soit 39 de moins qu'en 2004, et huit pour le MDM.
NAMIBIE – Elections législatives et présidentielles les 27 et 28 novembre 2009. Les observateurs prédisent la victoire du parti au pouvoir, la Swapo. Quelque 100 observateurs de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), dirigés par le ministre des Affaires diplomatiques auprès de la présidence du Mozambique, Francisco Madeira, sont arrivés mercredi pour superviser les élections.



NIGER - Le 4 août 2009 une nouvelle Constitution qui renforce les pouvoirs de Tanja et lui accorde au moins trois ans de plus à la tête du pays a été voté par référendum. La convocation des législatifs fait parti des dispositions de cette nouvelle Constitution. Ce référendum controversé, boycotté par l’opposition et décrié par la Communauté internationale, s’est tenu après que le Président Tandja a dissout tour à tour le parlement puis la Cour constitutionnelle et modifié la loi électorale.
Elections anticipées se sont tenues pour tous les sièges de l'Assemblée nationale suite à l'adoption d'une nouvelle Constitution en août 2009. 51,27% de participation.
Victoire du Mouvement national pour la société du développement (MNSD) (75 sièges sur 112)

RWANDA – Elections présidentielles le 9 août 2010. Deuxième scrutin présidentiel depuis le génocide de 1994 largement remportée par Kagame, président du Front patriotique rwandais (FPR), l'ex-rébellion tutsie qui a mis fin au génocide en juillet 1994.
SAO TOME PRINCIPE – Elections législatives en mars 2010
SOMALILAND – Elections présidentielles prévue le 27 septembre mais reporté à une date inconnue pour la deuxième fois. Elections législatives en 2010. Le président Riyale, élu à la tête du Somaliland en mai 2002, est candidat à sa réélection.
SOUDAN- Elections présidentielle et législatives en février 2010.
TANZANIE – Elections présidentielles et législatives en décembre 2010
TCHAD – Elections législatives 2010
TOGO – Elections présidentielles le 28 février 2010